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Ce qu’il faudra garder

Coucou,

Nous vivons une période…. en fait, je n’arrive à trouver le bon adjectif pour la décrire. Inédite, c’est sûr. Etrange, aussi. Risquée, pour beaucoup d’entre nous. Difficile, pour la majorité. Bref, la pandémie covid19 et les décisions prises par notre gouvernement ont chamboulé nos vies depuis mi-mars.

Certains comportements me laissent très perplexe sur le genre humain. La ruée au rayon papier toilette et cette tendance à fliquer son voisin pour voir s’il respecte le semi-confinement et, le cas échéant, le dénoncer sur les réseaux sociaux. Mais aussi le business is business et ceux qui voient une opportunité financière dans la crise. Sans oublier ces entreprises qui ont mis un temps fou à respecter les règles pour protéger leurs collaborateurs. Sans compter les râleurs et les pseudo-experts qui donnent leur avis sur toutes les mesures trop astreignantes ou pas assez, c’est selon. C’est barbant!

Dans cette situation, je me sens honteusement privilégiée. Personne n’a été malade dans mon entourage, j’ai travaillé depuis la maison sans avoir peur de perdre mon job, idem pour mon chéri, et au final, nous avons profité de ces moments avec nos enfants. Mise à part le reste de la famille, des copains et des sorties culturelles, je ne manque de rien (même pas de pq ^_^).

Loin de moi l’idée de minimiser cette crise, bien contraire. Certains sont ou seront durement touchés. Même si en février, je souriais quand mon collègue s’inquiétait de l’étendue de la pandémie, j’étais à mille lieux d’imaginer la situation actuelle.

Dans cette période compliquée, de belles initiatives sont nées! Des élans de solidarité pour prendre soin de nos aînés, pour soutenir le personnel médical et les autres corps de métier particulièrement touchés. Mais aussi des commerçants d’un quartier qui s’unissent pour proposer des paniers solidaires. Ou, entre autres, des restaurateurs créatifs qui continuent à proposer leurs repas, mais autrement.

Et puis, ce semi-confinement nous a offert du temps, un certain retour à l’essentiel. Essentiel est un terme bien subjectif, c’est clair. Pour moi, cela été d’être avec mon chéri et mes enfants, à jouer, à lire, randonner à côté de chez nous mais aussi cuisiner et jardiner. Du temps pour ralentir. Plus d’agenda chargé, d’obligations à tout va (à part celle de rester chez soi), de rendez-vous. Place à la spontanéité et au lâcher-prise. Franchement, j’ai apprécié.

Bien évidemment, le ralentissement de notre société de consommation a eu un impact positif sur la nature. Vous avez sûrement vu les images satellites de la NASA qui montrent un avant/après assez édifiant de l’état de pollution. J’ai même caressé naïvement l’espoir d’une prise de conscience collective. Que cette non consommation nous prouve que le bonheur n’a rien à voir avec l’achat. Mais après avoir vu la colonne de voitures faisant la queue au McDo à sa réouverture et le communiqué de la Poste annonçant gérer autant d’envoi qu’au Black Friday, j’ai un peu déchanté…

Pourtant, nous sommes nombreux à avoir (re)trouver le plaisir de la marche en forêt près de chez soi ou du tour à vélo au bord du lac d’à côté, non? Alors, il faut en prendre soin de cette nature!

Bref, mi-mai, les enfants retourneront à l’école, les restaurants nous accueilleront à nouveau et les commerces ré-ouvriront petit à petit. Bientôt, nous pourrons à nouveau nous serrer fort dans les bras.

J’espère que cette crise mondiale, vécue tous ensemble, nous permettra de garder ensuite ces élans de solidarité, ce retour à l’essentiel et aussi un peu de décroissance.

Virginie

ps: Il n’est pas facile de trouver les mots justes, nous vivons tous une réalité différente avec le covid19. Je voulais juste poser par écrit mon ressenti, en espérant ne froisser personne. Juste ce qu’il faudra garder, à mon avis. En espérant que toi et tes proches allez bien!


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