Bonjour!
La lecture du billet Les situations « à risques » de Marjoliemaman m’a fait réfléchir sur nos situations difficiles à la maison. Nous vivons régulièrement des moments sur le fil du rasoir, des moments où les émotions peuvent basculer et qui se terminent souvent dans les pleurs et les cris. Mais en fait, il ne me semble pas que se soit vraiment des situations qui soient critiques mais plutôt des états. Je m’explique:
La fatigue
Pour l’instant, MisterFlorentin gère bien sa fatigue. Facile pour un bébé car dès qu’il est crevé, on le couche dans son lit, dans son maxi-cosy (si nous sommes en route) ou sur un lit de fortune. Par contre, c’est plus complexe pour MissConfiture. Pour l’instant, elle fait toujours une sieste (dans son lit) après le dîner. Sieste indispensable car sinon, elle est épuisée en fin de journée. Et, une MissConfiture épuisée, cela ressemble à un ivrogne qui sort d’un bar à 4h du matin. Je m’explique: elle parle de plus en plus fort mais de manière de moins en moins cohérente. Ses geste deviennent hasardeux. Elle titube… Non mais vraiment, on dirait qu’elle a bu un coup de trop. Et bien évidemment, elle n’écoute plus du tout, n’obéit plus à rien et ricane bien fort. Le rire forcé qui agace!
La faim
La mauvaise humeur lorsque la faim se fait sentir, c’est sûrement génétique. Un gène vraisemblablement transmis par PapiBacchus… Sur ce coup, autant MissConfiture gère un petit creux sans grand souci, autant MisterFlorentin devient très pénible. Et oui, à huit mois, il a un niveau de patience très limité lorsque la faim se fait sentir. Comme tous les bébés j’imagine. Et de l’entendre pleurnicher en attendant que l’eau ou sa purée chauffe, c’est hyper stressant car rien y fait: une chanson, un petit jeu, un bisou dans le cou, non, il lui faut à manger NOW. Quand il voit enfin arriver son biberon ou son assiette, il pousse des petits grognements de satisfaction. Très classe mon fils!
Et maintenant, je vous laisse imaginer le combo: MissConfiture fatiguée et MisterFlorentin affamé. Niveau de stress au maximum, notre patience au minimum, c’est, je crois, le moment le plus critique dans la journée. Heureusement, une fois mon petit bonhomme rassassié et ma puce reposée, ils redeviennent (presque) des anges.
Et chez vous, quelles sont les situations les plus critiques?
Virginie
2 messages sur “Les états à risque”
Ici aussi c’est clairement la fatigue. De la fille comme de la mère d’ailleurs 🙂
Si elle est fatiguée, elle se fait mal, elle ne supporte aucune contrariété, elle n’arrive plus à jouer, bref, cela engendre des tas de situations à risque !
Malheureusement, maintenant elle ne s’endort plus aussi facilement et refuse souvent de faire la sieste en dehors de l’heure habituelle.
Tu as raison, lorsque les parents sont aussi fatigués, cela peut être galère. 🙂